1. |
L'horloge
02:50
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Les aiguilles dans ma tête me massacrent en huit clos
Perdu dans la défaite, j'en ai fait mon drapeau
Je donnerai toutes mes miettes, tous mes restes et tous mes os
Pour te revenir, même en morceaux
Et l'horloge hurle encore
Si l'horloge hurle encore
Délivre-moi
Quand le jour vient à s'enténébrer
Nos comètes percent en plein soir
Dans ce clair-obscur, je brûlerai mes paupières
Pour fuir un futur fait d'envies suicidaires
Tout est pernicieux, jusqu'au présent gangrené d'hier
On s'abandonnera
Quand le jour vient à s'enténébrer
Que la nuit dérobe nos comètes et souffle nos phares
On s'égare, on s'évade puis on s'oubliera
Soleils détruits par le soir
Et l'horloge hurle encore
Si l'horloge hurle encore
Tout en moi brille ta comète du matin jusqu'au soir
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2. |
Vague
03:43
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Quand nos perspectives d'avenir
Se voient drapées de noir
Quand l'espoir manquant dore le rire
Tend l'envers du poignard
Stop
Puise l'envie
Éveille-toi
Brisé par les vagues du temps
Se hardent nos fébriles affections
Grisé par la hargne ardente
On nargue ces maudites afflictions
Ce rêve vibrant comme un souvenir
Ancré dans ma mémoire
J'irai jusqu'au dernier soupir
Garantir sa victoire
Stop
Puise l'envie
Réveille-toi
Brisé par les vagues du temps
Se hardent nos fébriles affections
Grisé par la hargne ardente
On nargue ces afflictions
On s'acharne à calquer les jours
D'un âge d'or irremplaçable
On fait tout pour rompre le cours
D'un sablier inébranlable
Brisé par les vagues du temps
Se hardent nos fébriles affections
Grisé par la hargne ardente
On nargue ces afflictions
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3. |
Destructeur
01:58
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Je ne vois aucun héros dans ton Élysée abject
Peuple de destructeur, contemple celui qui t'objecte
Nulle révolte ne brûle sans cœur ni raison
Saisis cette lame noire et déchire le ciel
Que se fracasse une calamité sur leur gueule
La victoire se trouve dans la braise
Baise-leur les mains et écorche-les vif au moment opportun
Nulle révolte ne brûle sans cœur ni raison
Saisis cette lame noire et déchire le ciel
Que se fracasse tonitruante,
Une calamité sur leur gueule
Une calamité sur leur gueule
Pour ceux qui tombèrent
Pour ceux qui tombent
Et qui tomberont
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4. |
Au bord du vide
04:06
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Au bord du vide
On court à l'impact
Au bord du vide, un corps en ruine
Et plonger dans l'immense
Perdre ta confiance encore une fois
Ton cœur, autrefois intact
Brisé comme notre pacte
La peur au corps, la fureur qui nous tord
Brisé comme notre pacte
Au bord du vide, un corps en ruine
Et plonger dans l'immense
En âme et conscience une dernière fois
Nos voix, comme un souvenir
Nos voix au cœur du vide
Les entends-tu résonner ?
Les entends-tu ?
Dans l'éther, je disparais
Dans l'éther, je disparais
Maintenant que tout s'éteint, à l'heure où tout s'efface
Je ne suis plus qu'un nuage de conscience
Dans ma mémoire, pourtant, un écho
La musique des étoiles. Ta voix dans les étoiles
Le vide au cœur, je rêve de toi à la surface
Qui par mille noms, m'appelle et me tend ta lueur
Si par erreur le destin fait que s'entrelacent
Nos voix, nos cœurs. On se sauvera du vide
On se sauvera du vide
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Venera 13 Paris, France
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